Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 16:32

         

                               EN TEMPS DE GUERRE, en un certain lieu ...

 

 

La pièce était circulaire, sombre, petite comme une tour. Pas de porte visible, mais un immense rideau de velours mauve qui recouvrait le mur.

Un seul trait de lumière traversait la pièce, qui provenait d'on ne sait où.

Face à moi un homme, un homme en costume noir, un air lugubre.

Il tenait ce qui semblait être un violon.

Une ligne de démarcation sur son visage, tracée par le halo mauve du rideau, partageait son visage anguleux en deux parties, l'une mauve l'autre blanchâtre, ainsi il paraissait cacochyme.

En suivant le ray de lumière j'aperçus, comme plantées sur son violon, trois clés.

Que venaient faire des clés sur un instrument de musique ?

Mais était-ce un violon ? je voyais plusieurs trous sur le côté de l'instrument, ces trous attiraient, oui attiraient des cercles concentriques de silence pur.

Quelle était cette magie ?

Soudain, l'homme, de son veston, sorti une quatrième clé. Il s'apprêtait à la placer sur le violon, je sentis un glissement dans l'espace, qu'allait-l advenir ?

Je pressentais l'apparition du Général Kamachi suivi de son robot, surgissant l'arme au poing.

Le violon n'allait pas jouer une valse à deux temps, mais bien plutôt une bossa nova ou une salsa !

Pas question de se laisser happer par le silence glissant, alerte rouge et vigilance extrême ! Je déclenche le détecteur d'anomalie espace-temps. Programmation "Évitement-dégagement-déplacement" ...

 

 

 

 

Inspiration par une planche de dessin animé sans dialogue. 

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 18:58

 

Votre enfant est un adulte indépendant, marié depuis quelque temps, il semble tout à fait capable d'assumer une séparation, un divorce. Mais vous pouvez lui apporter votre soutien moral, affectif et aussi "technique", notamment avant et pendant le divorce. Tel est le sujet de cet article, une tentative sur un sujet que l'on aborde peu. Un sujet qui va s'étaler sur trois pages semble-t-il. En voici le plan :

 

                                Introduction

                                1/ Période de pré divorce

                                        -  Comment agir en tant que parent  -  Actions

                                2 / Période du divorce

                                 Conclusion

 

 

              §§§§§§§§§§

 

1 /  Période de pré divorce :

 

Qui commence par une période floue, sans qu'il n'y ai de décision prise, la situation s'envenime au sein du couple de votre enfant, votre enfant qui fint par avouer que rien ne va plus.

Si vous êtes observateur de cette période difficile, alors il est temps de communiquer sur le sujet, de savoir si une séparation est à prévoir ou est envisagée. Si tel est le cas, alors il faut agir.

 

Voici l'histoire d'un divorce mal préparé :

Une jeune femme se promenant au bras de sa mère lui confia :

- "J'ai l'impression d'être si vieille, et je n'ai même plus de vie de couple ... .... "

Hélas la mère ne sût que répondre.

Là s'arrêtèrent les confidences et le divorce fût prononcé quelques temps après. Pour la jeune femme ce fût une période traumatisante, qu'elle vécu toute seule, les décisions furent prises sous le coup des émotions, peur, colère, et dépression. Mauvais résultats pour la jeune femme et ses enfants.

 

Un divorce doit être préparé, devancé du plus loin qu'il est possible. Les parents doivent entourer leur enfant aussi dans cette triste situation.

 

                                                                 à suivre ... ...

 

           Carte-Chagall-008.jpg                                                                                                                                                                    ...  /  ...

 

 

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 18:00

.... Suite ...

 

Comment pourrait agir un parent qui se voit confier une situation de séparation (pour son fils ou sa fille) ?

 

Situation qui annonce un démantèlement familial, Ô combien douloureux, alors le père, la mère  doivent prendre sur eux et soutenir leur enfant. Parfois le gendre ou la brue est considéré(e) comme son propre enfant, cependant il faut prendre conscience de qui a besoin d'être soutenu et pourquoi.

 

ACTIONS :

Prévoir des rendez-vous avec son enfant afin "d'en parler", permettre une certaine mise au point intellectuelle (mettre les choses à plat), et peut-être ainsi déclencher un certain soulagement.

 

Lister et proposer de :

-  Prendre des informations, des renseignements juridiques

-  Trouver des appuis, une association, des livres sur le sujet

-  Contacter ses amis proches savoir si ils sont au courant de la situation ... ...

-  Établir un plan de protection à court terme : voir les priorités, les points secondaires, les questions facilement réglables

-  Penser au déménagement éventuel, et donc au futur logement, cerner les besoins actuels et ceux du futur.

-  Envisager le long terme notamment pour les petits enfants, imaginer des situations concrètes comme "études", "mariage"

-  Établir un plan de reconstruction familiale, par exemple les jours ou périodes de visite du conjoint ... Éventuellement réunir la famille au sens large pour prévenir les "surprises en tout genre" et prendre l'avis de tous.

-  Prévoir un plan de financement. Prendre rendez-vous avec son banquier. Les petits enfants deviennent un jour de jeunes adultes avec de nouveaux besoins, le prévoir au moment du divorce est préférable.

 

Si finalement au bout de quelques temps le couple en question se réconcilie, votre enfant devrait apprécier votre intérêt pour son bonheur. Il vous appartiendra alors de reprendre vos distances par rapport au couple.

                                                                                                                                        ...  / ...

 

 

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 17:19

2 /  PERIODE DU DIVORCE :

 

Divorcer c'est passer au tribunal devant un juge spécialisé, ce jour là il faut garder présent en tête vos priorités et ses détails.

Un avocat ne va pas forcément vous représenter parfaitement, car en principe il croule sous des dossiers de demandes de divorce, qui sont pour lui, plus ou moins identiques. Or un juge va décider rapidement de votre avenir, selon le modèle usuel.

Mais si vous savez ce qui vous convient exactement, alors vous êtes sur la bonne voie, la voie d'un avenir positif.

Un travail de réflexion préalable s'impose, et l'on peut en trouver un exemple dans cet article, dans la partie "Actions".

 

A noter : certains divorces à l'amiable, peuvent ne demander qu'une présence auprès des petits enfants, rassurer, donner de l'affection, rester disponible, veiller sur chacun de plus ou moins près.

Par contre pour les divorces difficiles, le soutien peut demander d'agir avec retenue, prudence, l'on peut par exemple faire passer des documents avec discrétion. Ne pas hésiter à prendre conseil auprès des services sociaux ou auprès d'un avocat, avec ou sans votre enfant. Eventuellement il est nécessaire de rendre visite à la gendarmerie locale.

 

Une bonne réflexion peut permettre de réaliser un autre angle de la réalité, avec une vision qui dépasse le matérialisme, et amène un état d'esprit qui permettra un travail de deuil, favorisant le retour de la confiance en la vie.

 

Conclusion :

Votre enfant est devenu adulte, responsable, autonome, il apprécie son indépendance, mais en certaines périodes difficiles, même sans demande de sa part, le réconforter et le soutenir dans ses réflexions et démarches vous incombe. Il en va ainsi pour la période de pré-divorce jusqu'à ce que votre enfant soit bien installé dans sa "nouvelle vie".

Parfois un frère ou une soeur joue ce rôle protecteur, ou parfois un(e) ami(e), mais c'est avant tout le rôle des parents.

Ne pas faire de reproches, faire fi des déconvenues, laisser les préceptes de côtés, simplement être aimant, consolateur.

 

Un jour on devient "parent" et c'est pour la vie, selon le dicton populaire qui pourrait dire aussi :

l'important n'est pas le but du voyage mais le voyage en lui même.

 

---------------------------

 

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 10:58

Plan de cet article :  Introduction "En cet été 2012 ..." - 1/ Des risques pour la santé - 2/ Du hangar d'hier au hangar d'aujourd'hui - 3/ Quelles solutions ? Des idées ...  4/ Conclusion

 

 

En cet été 2012 l'on m'a raconté l'histoire (source sûre),  de cet homme, actuellement en grande souffrance physique et morale. Des souffrances dues aux conditions de travail de son poste d'agent d'avitaillement dans le secteur de l'aéronautique. Il travaille dans un hangar et l'été doit supporter une température de 45 degrés. Ce fort degrés provenant de la température extérieure et du fait que le bâtiment soit un hangar. Cette chaleur harassante pèse comme une armure de plomb et lui devient insupportable au fil des années, finissant par l'user et fissurer l'ensemble de son système vital. Il se retrouve alors dans l'obligation de prendre de plus en plus de congés maladie et son salaire ne suit plus. Il travaille par quart et en équipe, il n'est pas le seul à souffrir de ce manque "d'imagination" de la part de la direction pour adapter les conditions de travail sous ce hangar.


Cet homme a t-il le choix, par les temps qui courrent et le taux de chômage en France 2012, de veiller sur sa santé ou de travailler jusqu'à épuiser ses forces ?Que risque t-il vraiment ?

Combien de personnes concernées par de tels problèmes ?

 

J'ai cherché à en savoir plus, sur les risques encourus lors de travail en pleine chaleur.

                                                                

 

 Des risques pour la santé :

J'ai puisé mes informations dans un livre édité en 1985 ...

Titre du livre : "Les risques du travail - Pour ne pas perdre sa vie à la gagner - Éditions La Découverte - Paris*

 

Travail sous ambiance de haute chaleur :

 

- La chaleur aggrave les symptômes plus ou moins maladifs déjà présents.

- La chaleur peut provoquer des poussées urticantes.

- La chaleur demande un effort supplémentaire au système cardiaque afin de faciliter le système respiratoire.

- La chaleur impacte les systèmes cardiaux-vasculaires et digestifs.

- La chaleur peut inciter à la prise de boissons alcoolisées, car elle entraîne une perte d'eau et de sels minéraux, ceci pouvant déclencher une déshydratation conduisant à une insuffisance rénale.

- A partir d'un certain âge, la chaleur accélère le vieillissement,

-  La chaleur augmente les risques liés à l'attention, et plus particulièrement avec l'âge venant car les facultés d'adaptation aux changements situationels diminuent naturellement plus ou moins, au fils des ans.

 

A savoir que le travail dans le froid entraîne les mêmes risques de détérioration de santé, voire de maladies se déclarant souvent au bout de quelques années.

La médecine du travail possède certainement des statistiques sur le sujet, et la Sécurité Sociale également, en tout cas ces conditions de travail entrent en compte sûrement dans les tristes spécificités du taux de mortalité de la classe ouvrière.

 

 

Du hangar d'hier au hangar d'aujourd'hui :

6799926232_0b7031bc98.jpg

 

Le hangar lit-on fût une innovation structurelle des années 1900. Il me semble même avoir vu des photos de l'Exposition Universelle avec une jolie et grande tonnelle, qui devait être l'ancêtre du hangar industriel !

En 1960 le hangar faisait partie de l'architecture. Il permettait une certaine souplesse dans la fonction du bâtiment, dans sa construction et son financement. "L'espace semble libéré" dit-on, une mise en étage est aussi possible.

 

D'où le foisonnement de hangars ou entrepôts "montés" par ci par là dans les secteurs : de la production industrielle, agro-alimentaire, de la construction maritime, aéronautique, des jardineries, des grandes surfaces commerciales, certaines associations à but non lucratif, et même des lieux de repos sur les aires d'autoroutes, etc.

 

J'ai vu de mes yeux cet été, un très grand hangar contemporain complètement effondré par défaut de construction, le matériel principal était du bois reconstitué, les tôles du toit en amiante.                DSC01481

Je me souviens aussi de ce centre commercial qui s'est effondré, situé dans la région marseillaise, il y a quelques années.

Que penser alors des anciens hangars ?

 

Cependant certaines villes réaménagent leurs anciens hangars, et l'on peut espérer qu'elles en profite pour mettre  "aux normes de santé et sécurité publiques" ces bâtiments "useless et obsolète". Sur le Web, le site "Communication § Organisation" dossier Friches portuaires, édité par Elisabeth Gardère, traite avec talent de cette reconversion des hangars du port de Bordeaux.

 

3192228316_b8d6fdbcdc.jpg                                                          Port de la lune à Bordeaux

 

 

Quelles solutions ? Des idées ...

Revoir la structure, les matériaux de construction du hangar.

 

Selon les spécialistes en la question* les périodes de repos et les pauses en court de journée ne peuvent être que des "palliatifs" sans être une réponse face aux risques.

Il est nécessaire selon ces spécialistes de modifier l'ambiance thermique et les paramètres individuels. Donc il est indispensable d'aménager les lieux, d'améliorer la ventilation, de supprimer toute humidité ambiante, et d'adapter les postes de travail selon une conception ergonomique durable.

 

 

Rendre vivable et décent tout bâtiment quel qu'il soit, avec des espaces aménagés, bien aérés et bien chauffés, voire insonorisés, inventer des espaces de repos, voire de communication. Introduire les dernières découvertes des ingénieurs pour humaniser ces lieux de vie. Faire adhérer une région à ces aménagements.

Innover !

 

Conclusion :

Les médias nous parlent d'un certain patriotisme, la morale devrait être de nouveau enseignée à l'école, à quant le respect de l'être humain au travail ?

J'ai travaillé dans des hangars (heureusement pendant peu de temps), ces dernières années, j'ai vu des conditions d'hygiène déplorables, des hangars mal éclairés ou sur éclairés, des hangars sans aucun lieu de repos ou de cantine, juste une cafetière posée dans un coin (sale en plus !).

 

De telles conditions de travail rappellent celles de l'époque esclavagiste, ou encore les conditions de travail actuelles dans certains pays sous développés, où dès leur plus jeunes âges les enfants triment comme des boeufs sous leur harnais, afin de gagner (ou perdre) leur vie !

 

 

---------------------------------------------------------------

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 14:49

 

couple-dessin.jpg

 

L'envers du décor ... L'envers du miroir ... Un écran ...

 

Pur esprit, tu n'es qu'un pur langage, onde spatiaux-temporelle provenant d'un écran plasma, devant mes yeux aveugles à la réalité.

Tu portes un nom qui comme ton image est symbolique, comme un panneau de signalisation, comme un blason. 

 

  ******

Tu apparais souvent pétillant et surprenant.

Tu apparais généreux lorsque tu m'envoies du précieux minerai, une couronne en or, du tissus, un élixir, une gemme. 

Tu apparais héroïque, mystérieux, une image de miroir. Mon double, mon complément.

 

Chevauchant ensemble, nous avons parcouru maintes terres, traversé des galaxies, rencontrés des civilisations étranges.

Côte à côte nous sommes allés découvrir de nouveaux espaces, de nouveaux champs de batailles, de nouveaux lieux de conquêtes, de nouveaux challenges.

Combien de fantastiques aventures !

 

Tu es avant tout un guerrier et moi un soigneur. Mais parfois je combats en digne chevalier, et si tu tombes, je prends la relève. Ensemble nous sommes plus forts. Toi aussi tu me défends en attaquant l'adversaire, en le tenant hors de ma portée. Après de dures batailles il arrive que tu te transformes en druide afin de me guérir si je suis trop faible.

Nous échangeons nos connaissances sur les batailles de donjons, sur les raids ennemis, et les "mondes" du jeu. Nous approchons d'une certaine sagesse, ensemble.

Nous mourrons ensemble et renaissons ensemble encore et encore.

Nous agissons comme les vagues qui s'enroulent sur elles mêmes, se renforçant, formant un cercle, une seule forme sphérique, dynamique, emplie de toutes ces choses de la vie, évolutive, pour se donner et disparaître, pour renaître plus loin comme le phénix renaissant de ses cendres .. Tels nous sommes alors ... intrépides, invincibles, immortels ! 

 

- Là en un instant, pour un temps indéterminé, voici cet idéal potentiel d'union. Comme dans un conte merveilleux, on y croit sans y croire ...

 

Nos échanges sont spontanés, vifs, percutants, voire tranchants, intuitivement on trouve le mot qui ne sera pas trop cavalier, ne pas dépasser une limite de connivence et de convenance. Les mots ne doivent pas aller trop loin, il nous appartient de savoir explorer le registre des attentions amicales. Jouer c'est déjà s'amuser, sourire, rire.

 

Quelquefois je ressens cet appel du coeur qui s'immisce là, mais je sais bien que c'est juste un fantasme, oui ce n'est qu'un fantasme, l'âme qui dérive ...

L'heure est tardive, nous allons quitter le jeu, c'est le bon moment pour se séparer et repasser derrière l'écran du miroir. 

Soudain voici que tu te transformes en ours, en gentil nounours, tu t'allonges sans mot dire, et c'est sans mot dire que je me love tout contre toi. Je me sens rassurée.

 

Es tu toujours derrière ton écran ? Je ne sais ...  Je change légèrement de place pour garder l'image sur l'écran ou me rapprocher encore, encore un peu de rêve ...

 

On s'est déjà souhaité la bonne nuit, alors voilà,  j'éteins l'ordinateur.

Je me sens bien, paisible, même si sans fierté je connais le pourquoi du comment ... ...

Une dernière pensée pour toi avec mes souhaits de bonheur.

 

L'histoire restera ainsi, je ne sais qui est de l'autre côté du miroir et ne veux rien en savoir, auto persuasion, afin que tout soit bien qui finit bien.

    

Lorsque les jours passent sans ta vive présence, j'essaie de garder une lucidité sans fatalisme, celle d'une neutralité amicale, de confiance et d'ouverture.

Mais tout comme dans la vie, (In Reel Life), combien apporte de saveur, le fait de partager une joie à deux !

   

D'ailleurs dans le jeu, certains se marient virtuellement, alliances, tenues, église, fête ... Et d'autres bravant le mystère trouvent leur âme soeur et se marient dans la "vraie vie" ! Là le conte devient réalité, deux univers s'entrecroisent et s'entremêlent comme dans une peinture surréaliste, au contenu surprenant.

 

Il me semble qu'un fil tenu existe là entre la conscience et l'inconscient, et que c'est bien là le pacte "diabolique" du jeu en ligne.

 

Signé : l'arrière petite fille d'Alice au pays des merveilles !!!!! lol

 

 

P.S. :  En lien avec ce texte, un article posté dans la catégorie "Quotidien" : "le tour du jeu de rôle en ligne MMORPG" 

 

 

Photo 032

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 07:27
Elle tenait dans ses pattes une fleur de montagne, la petite marmotte, elle était adossée contre un talus de terre rocailleuse et semblait profiter d'un bel été tant elle était dodue. Au loin se dessinait un paisible paysage au front de neige.
Ce tableau de bois sculpté de forme rectangulaire, se trouvait suspendu dans le sens longitudinal, près de la cheminée,  un fac similé était suspendu de l'autre côté, sur un mur de pierres authentiques, dans ce chalet alpin typique.
On devinait que le feu de l'âtre dispensait une douce chaleur.
Non loin de là, sur un coin du grand tapis, une pile de paquets cadeaux formait une pyramide instable, et en angle derrière cet édifice se dressait un magnifique sapin de noël. L'arbre symbole de vie depuis la nuit des temps regorgeait de miniatures, comme des ex-voto dans une église : des colliers de pop corn, des mini chaussettes garnies, une mini voiture, un mini cheval, un ange, tout cela illuminé ... ...
Il y avait aussi dans la pièce, un canapé occupé par toute une famille, le père entourait de son bras une jeune femme dans une attitude bienveillante. Tous deux regardaient leurs deux enfants d'une dizaines d'années, des enfants endimanchés, aux yeux pétillants de joie, assis près des cadeaux. Un grand chien allongé sagement semblait dormir.
Au premier plan de cette scène se trouvait un espèce de petit homme vert, avec une longue, longue queue qui formait un cadre à l'image.
C'était une magnifique affiche ! La rue en était illuminée. Les passants tout comme elle, s'arrêtaient pour admirer ce stéréotype des années 50.
Qu'est-ce qui retenait le regard de chaque passant ? Peut-être les couleurs pastelles et pures comme dans une bande dessinées.
La rue était animée, c'était l'artère vive de la ville, les commerces nombreux égayaient les murs de pierre de Volvic, une pierre volcanique grise.
Chaque jour elle passait devant cette affiche, avant de s'engouffrer dans le tram rouge, elle se frayait un chemin pour trouver une place parmi les voyageurs bigarés, puis elle laissait son imagination partir vers la montagne et la petite marmotte. Une vingtaine de minutes plus tard elle arrivait à destination.
Elle marchait dans la zone industrielle pendant dix bonnes minutes et enfin elle entrait chez "Matt Bleu", créateur d'objets de cérémonies et fêtes. Elle travaillait depuis dix ans dans cette fabrique artisanale. Une entreprise de type familial, qui comprenait une dizaine d'employés, tant dans les bureaux que dans les ateliers.
La société vivait plutôt bien, surtout depuis deux ans avec l'ouverture sur l'Europe. Le patron, un homme bourru, cheveux platines, en plein crise de la cinquantaine, cherchant à séduire donc, se tenait immanquablement derrière son bureau aux vitres fumées. On apercevait son ombre, une ombre chinoise tirée à quatre épingles. Il était incapable de mettre en marche une photocopieuse, mais son sourire d'ancien directeur d'école suffisait à rassurer, voir à convaincre. Elle ne s'était pas prise au piège de sa douceur fétide, et protégeait sa dignité par la distance et la froideur. C'est au travers de sa créativité professionnelle qu'elle parvenait à s'épanouir. Elle travaillait sur logiciel en 3D et concevait des objets ludiques ou décoratifs, certains très banals d'autres très originaux sur commande.

 

Partager cet article
Repost0
12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 06:03

 

               Deux parties : 1- Marseille (13)    2- Rians (83)

 

1 -

Est-ce que l'on court après le temps, ou bien est-ce le temps qui nous court après ... déjà enfant, sage petite fille aux tresses brunes, je devais l'attraper et courir en allant, courir en revenant, ou bien marcher, mais être dans les temps. Dans les moments ou le corps s'arrêtait, l'esprit se devait de prendre le relais. La dictée était programmée suivie de sa correction, le devoir de contrôle était bien sur un timing défini, et la récitation devait se dire en rythme !  

Chaque matin il fallait vite se lever et se préparer pour aller à l'école, tout le monde quittait l'appartement que l'on appelait "la maison", papa partait très tôt, il restait juste un journal sur la table, et toujours cette odeur de nicotine ... comme un fantôme. Une odeur de gauloises ... Souvent c'était elle qui me réveillait vers les quatre heures du matin, me donnant la nausée,  la chambre était bien fermée mais la fumée passait sous la porte. Aux beaux jours mon père ouvrait en grand, la baie du balcon et j'échappais à l'odeur pestilentielle. Je ne pense pas m'en être plainte un jour ou un autre, c'était ainsi on ne nous demandait pas notre avis, les adultes vivaient dans un autre monde. Cependant c'était la course contre le temps, personne n'échappait à cet adversaire innommé.

 

Chaque matin, pour arriver à l'école primaire, c'était un kilomètre de marche, souvent de la marche pressée. Entre midi et deux, marche encore, et surveillance des aiguilles pour ne pas être en retard l'après-midi.

Le soir après une dernière marche à pied, c'était plus cool mais il fallait accomplir son travail scolaire, ça plaisantait pas en école privée. "Dépêche toi tu vas être en retard", "fais vite", "c'est l'heure", "tu es prête ?" ...

Courir, toujours courir, tout le monde courrait !  Peu à peu je me suis "fâchée" avec le temps ... J'ai pris mon temps.

Ainsi tout au long de ma vie, même à renfort de volonté, jamais je n'ai pu me défaire d'une certaine nonchalance, nonchalance rebelle.

Ceci m'a valu bien des rejets, aussi bien dans le monde du travail que dans une expérience précieuse de vie en communauté.

 

Donc j'étais externe au Pensionnat Saint Joseph dans le sud est, lorsque j'entrais en classe de CE2, c'était la première année ou le pensionnat s'ouvrait à l'externat. La première année la directrice était encore une moniale. Par la suite l'établissement changea ses statuts et nous eûmes des enseignants laïques. Cette année là, nous récitions encore une prière en début de journée, et portions la blouse obligatoire. Nous apprenions le dessin, la musique, et la couture en plus de nos cours.

 

 

 

La structure architecturale se présentait comme une ferme, avec une cour centrale et un vaste espace à l'arrière.

Deux grandes zones, une publique : l'école, sa cour, son terrain de sport, et une privée : le logement des moniales, la cuisine commune pour tous. 

 

Dans l'étroite rue Viala, on accédait à l'école par une toute petite porte ; une moniale surveillait l'entrée des élèves qui devait se faire sans bruit et sans bousculade. On débouchait sur un petit hall avec six piliers de bois, des pierres carrelaient le sol. On chantait "pour passer le Rhône il faut être deux, pour bien le passer il faut savoir danser, allons passe, passe, passe, allons passe donc", on jouait à jongler, on se racontait des histoires de filles, des histoires de poils sur les jambes et de garçons beaux et inconnus qui donnaient des rendez-vous et faisaient languir depuis les dernières vacances.

 

Devant le hall, la cour avec ses platanes, on y jouait parfois au ballon prisonnier ou à l'as malade, et face à la porte d'entrée un long batiment blanchâtre entouré d'un balcon étroit avec une balustrade de fer pour l'étage. Au rez-de-chaussée du bâtiment il y avait une lourde porte en bois donnant sur la zone privée du pensionnat, il y avait aussi le réfectoire d'étude avec ces petits bureaux en bois où l'on se sentait si bien. A côté la salle de cantine, plus moderne, mais toute beige, sans aucune couleur, puis la cuisine avec une gentille moniale, inconnue mais gentille. Sur la cour à droite, un bâtiment jouxtait en angle droit en revenant vers le hall. Ce bâtiment avait été relevé d'une partie récente. A droite aussi jouxtant au hall, l'édifice des toilettes, des toilettes à l'orientale, celles avec l'emplacement pour les pieds et le trou au sol. Donc il y avait des portes qui ne fermaient pas, qu'il fallait tenir ou faire garder et quelques trous au sol.

Sur la gauche séparée par un grillage, il y avait une cour de graviers, terrain récemment acheté et transformé en "terrain de sport", on y courrait le 60 mètres, et on grimpait à la corde d'un modeste portique.

 

 

Au pensionnat, ce qui m'apporta du soutien face à la vitesse demandée pour survivre, ce fût la zone privée du pensionnat et cela fût décisif d'une certaine façon, sur le cours de ma vie. Espace situé à l'arrière du bâtiment central, on pouvait y accéder de l'extérieur par un grand portail en bois peint en gris pastel, qui était aussi percé d'une petite porte. L'accès pouvait aussi se faire par la cour des écoliers. Or voici que par un beau jour, était-ce au cours de ces journées de visites médicales annuelles obligatoires ? toujours est-il que nous eûmes la permission de "passer de l'autre côté". C'est ce jour là que  j'aperçus l'étendue du pensionnat avec son joli portail gris, avec son couloir, sa salle à manger, et sa cuisine, je n'aurai pas pensé qu'un châtelet se tenait là sous mes yeux d'écolière. J'ai peut-être "réalisé" ce jour là qu'il était intéressant de voir l'étendue des choses. Seuls les moniales et les parents pouvaient passer par le grand portail, me dit-on. Dorénavant je savais que derrière le portail il y avait une cour de graviers blancs immaculés, et surtout un jardin, car pour moi ce jardin mystérieux c'était l'Eden (même si il était plutôt abandonné). Le paradis existait c'était un jardin et c'était celui là !

A défaut de retourner dans le jardin d'Eden, car nous n'avons plus jamais visiter le jardin, j'aimais passer dans certaines pièces plus ou moins interdites, et particulièrement paisibles à certaines heures. Dans la salle d'étude, dans une cage d'escalier immense menant à l'étage supérieur, dans une classe déserte, dans la cuisine, dans la salle du piano ... ... Dans ces moments là il ne s'agissait plus de courir, de se dépêcher, mais juste d'être là. Je vivais alors des moments de plénitude. C'était des moments d'allégresse inouïs, des moments où j'étais légère, d'une légèreté absolue, avec une joie sans objet,  où je devenais l'univers entier !  C'était comme d'être dans le giron maternel, c'était l'amour inconditionnel de la vie. Ces rares instants me permettaient d'avancer, on peut dire aussi me permettaient de marcher, encore !

 Des sensations me reviennent, et c'est émouvant, je sens soudain des élans du coeur qui m'emportent.  J'aime retrouver dans ma mémoire, le pré-haut de l'école, les classes, et les périodes de fête de fin d'année, les déguisements, les danses et la guimauve fabriquée les jours précédents la fête dans la cour...

Aujourd'hui, je peux mettre des mots sur ces sensations mais à l'époque j'étais juste comme une éponge, réceptive en silence, sans comprendre ce que je vivais, ce qui me traversait.

 

Hormis ces précieux instants de grâce, d'apaisement, de sérénité. Il y avait cependant des périodes où il était permis de "ne pas se dépêcher". Pour moi, c'était d'abord le temps infini que je passais à lire, puis le temps des vacances ! 

 

 

2 - Les vacances à Rians

 

Il s'agissait alors de rejoindre ce petit village dans le Var, la maison de mes arrières grand-parents à Rians. 

C'était une expédition digne des récits de Marcel Pagnol !

Personne n'avait de voiture alors, maman passera son permis que plus tard.

Nous prenions le grand train à la gare Saint Charles à Marseille, bien chargés. Puis il y avait un trajet en mini car, il fallait attendre ce relais, qui nous déposait au pied du village, près du Caron. 

Lorsque j'étais seule, je me souviens de mon grand-père venant me chercher à l'arrêt de la petite gare, était-ce la gare de Pourrière, je ne sais ... Avant de monter ensemble dans le mini car. Il ramenait une volaille, je ne sais pas le pourquoi du comment mais c'était ainsi, et pour une citadine voir une volaille dans une caisse c'était déjà promesse de découvertes. 

 

Arrivés en bas du village, il fallait passer devant la scierie qui sentait si bon, puis on croisait la fontaine, si jolie au centre des quatre "routes", qu'on appelait "le caron", puis il y avait cette montée terrible mais belle comme une avenue, avant d'arriver aux premières maisons du villages.

Notre maison était des premières, toujours sur une côte mais plus légère. Elle était située en angle d'un chemin qui montait lui aussi, montait vers "l'aire". Ah cette aire ... ... un chemin qui sentait bon le figuier, un vieux mur calcaire le bordait sur la droite,  puis on arrivait sur un plateau d'herbe rase où les moutons paissaient, mais où je ne rencontrais jamais personne.  L'ombre était rare juste celle des amandiers. Il y avait une pierre de meule, peut-être l'emplacement d'un ancien moulin. Ça sentait bon la farigoulette. C'était juste un grand plateau ou le vent vous parlait, il racontait l'histoire des gens d'avant, on regardait la grande église au loin, le village était caché, invisible, on faisait partie d'un tout et cependant on en était à l'abri, comme dans une matrice. C'est en rêvant sur ce plateau de solitude que j'ai appris les bienfaits de la nature, d'un espace extérieur qui se reflète à l'intérieur. 

C'était ça "l'aire". C'était ça les vacances à Rians.

Lorsque mes parents étaient là, avec mon père, nous descendions la rue jusqu'à la fontaine pour avoir de l'eau fraîche à l'heure de l'apéro, le pastis se boit frais ... ... L'après-midi on croisait les volets, pour éviter la chaleur, même la porte d'entrée avait un volet à entrebâiller. Le soir on prenait l'air devant la porte, on sortait des chaises. Puis on allumait les chandeliers, et avec notre bougie à la main on montait dans nos chambres, il y avait les deux du premier étage et la grande du troisième juste à côté de la chambre noire. Cette chambre noire c'était surtout une grange pour le foin, je me souviens d'une petite fenêtre sous le toit, au fond de la chambre noire l'escalier en colimaçon continuait vers  la terrasse. Pour une enfant qui vit en appartement moderne c'était un changement incroyable que cette maison et ses dédales. C'était une maison pleine de mystère. D'autant plus que mon grand-oncle marin au long cour, avait laissé par çi par là d'étranges objets. Je me souviens de cette poupée noire, avec de longues jambes qui m'a effrayé pendant plusieurs années.

Avant de dormir dans la grande chambre bleue du premier étage, longtemps avec mes parents nous avons dormis dans la grande chambre, juste à côté de la chambre noire ... ... Cette pièce était immense c'était là que l'on faisait sa toilette, avec un broc devant une jolie coiffeuse. Le lit de mes parents était bien loin de mon petit lit. Et le lit de ma soeur était aussi bien loin. Mon lit était appuyé contre le mur latéralement, et dans le mur il y avait une étagère pleine de livres et de revues. C'est dans ses vieux livres que j'ai lu mes premières histoires d'amour. Amour d'antan, d'une autre époque, à l'eau de rose, drames simples et mystérieux. C'est dans cette étagère que j'ai lu à l'adolescence le mystère de Kookoonor, et je me suis alors demandée si des civilisations possédaient un savoir aujourd'hui oublié ou bien caché.

Lorsque je passais mes vacances seule avec mes grands-parents, les après-midi il nous arrivait de monter au grenier, enfin il y avait une terrasse latérale, qui avait peut-être servi pour le séchage du foin ou autre, et bien installés ma grand-mère m'apprenait à broder. Elle avait acheté des pochettes de serviettes et j'apprenais la patience de faire par soi même un ouvrage. C'était des moments de pur bonheur, des moments d'intimité avec une grand-mère dont la renommée n'était plus à faire dans le monde des adultes. Un rare moment ou elle tournait vraiment son attention vers moi. Quant à mon grand-père c'était plutôt des promenades qui nous reliaient.  On arpentait la garrigue des alentours du village, parfois on partait pour toute une après-midi lorsqu'on allait voir la famille Vernes, sur les hauteurs à plusieurs kilomètres du village. Une fois arrivée dans la bastide isolée, j'avais droit à un grand verre de limonade et le droit d'aller cueillir des abricots. On ramenait toujours plein de fruits. En approchant du village on passait par la lavanderie, je ramassais toujours des petits morceaux de lavande abandonnés sur le sol. Ça sentait si bon ... ... Aujourd'hui encore je me parfume à l'huile essentielle de lavande.

Le rez-de-chaussée de la maison comprenait : dès l'entrée une salle à manger avec une jolie cheminée, au fonds une souillarde qui méritait le nom de cuisine. Sur le côté de l'entrée salle à manger un escalier en colimaçon montait très raide à l'étage des chambres et de la chambre noire.

La salle à manger comportait une porte latérale qui menait vers la grange, qui fût la grange car cet espace servait désormais de cave, d'ailleurs cet espace était très sombre, on y entassait le bois et le charbon. Mais surtout c'était là que se trouvait le cabinet d'aisance. Ce cabinet était la grande et unique modernité de la maison. C'était un petit espace que l'on partageait avec les araignées, avec au mur une affiche de Peynet. C'était tout une aventure que l'heure d'aller faire sa commission ... ... J'ai appris à m'y rendre seule, j'ai appris à surmonter mes peurs, que ce soit dans cette cave ou dans la chambre noire.

 

J'ai longtemps, longtemps rêvé de cette maison, de l'aire, de la pièce noire et le fourbi qu'elle contenait.

Je voyais la maison immense, et aujourd'hui je sais bien qu'elle n'était pas si grande.

Toute en hauteur bien sur, comme une maison de village.

Maintenant j'y songe comme d'un endroit où je vivais dans la confiance en la vie. Avec la protection des parents.

Avec des gens que je ne connaissais pas vraiment mais qui devaient me protéger, c'est à dire mes grand-parents.

Ce sont ces moments là qui forge la personnalité, ce que l'on aime, ce que l'on redoute, ce que l'on espère.

Ce qui conduit notre pensée et nos actes.

 

 

  

Cette enfance sacrée, c'est elle qui me revient, alors que désormais le temps n'est plus compté !

 

 

Partager cet article
Repost0
4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 11:46

DSC02273 

 

 

Descendant des gaulois (donc des celtes), au sang mélé des tribus du sud, il est resté petit de taille, attaché à la culture du cochon. Il est joufflu, rougeaud, au regard malicieux et peu regardant sur la propreté. De caractère terre à terre, à vrai dire le nez au raz du sol, il avance embourbé ainsi, suivi de son chien à la queue basse.

Le coeur du prince auvergnat est en forme de pis de vache, il faut donc savoir traire. La postulante au rôle de grenouille, doit se nourrir seulement de "chouchoux" pas célestes du tout, ce qui coûterait bien trop. Un chou c'est du chou, ça vaut juste un chou.

Parfois la solitude des pâturages fait pousser chez ce prince sauvage, un brin de poésie, alors on le verra dessiner un paysage, mais avec une farandole de barbelés, ceux la même qui clôturent l'horizon de ses pensées. 

Il sait rire !  mais c'est pour se moquer de cet autre qui a mis sa culotte à l'envers ! Il va s'animer, piaffer, ronfler, émet des gargouilllis, et si une femelle approche ... le voici qui, se dandinant de malaise, lève alors un regard  d'affamé  !

 

 

 DSC02279

 

 

 ... ...

Mais non c'est pas méchant ! Ce cher Vialatte en dirait plus, mais ceci est "le ressenti d'un vécu, en quittant la montagne" en peu de mots.

Merci à César Cassarine qui m'a permis d'exprimer ceci.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 14:07

DSC00309.JPGSissi ... Frantz ... dans le tram de Budapest, de fin piliers vieil or dans ce hall de tramway, comme on pourrait lire dans Jules Vernes un hall du siècle passé.

Un décor tout en bois vernis, des panneaux bruns clairs, ocre, et contrastant l'uniforme vert des gardiens du lieux, vert comme la forêt. Une forêt entière dans la ville. Ticket s'il vous plaît. Ils ont fières allures ces poinçonneurs, sont-ils choisis sur leur gabarit ? Comme une icône, une image publicitaire ?

Nous montons dans le tram, pas grand chose pour se tenir, les plus grands lèvent le coude ... heu ... lèvent le bras. Toujours l'impression d'une autre époque. Le summum c'est cette petite musique qui annonce le prochain arrêt ... un souvenir impérissable ... d'ailleurs mon fils l'a enregistré.

Sissi ... Frantz

Mon fils était particulièrement déçu de constater qu'à la place d'une auberge, lieu de rendez-vous entre Sissi et Frantz, se tenait un nouveau bâtiment, destiné à la restauration rapide. L'histoire a plié ses bagages devant l'affairisme actuel. 

 

Beaucoup d'escaliers, des escaliers monumentaux. Le drapeau national. De grandioses statues dont je garde un souvenir monumental (moi qui suit guère sensible à la sculpture). Après avoir descendu une belle avenue, soudain une placette, et sur le trottoir d'en face une magnifique demeure abandonnée, de belles grilles, des piliers fracassés, des ordures déposées, des arbres délurés. Rouge comme le poivron séché, le paprika. Ce mélange entre passé et avenir, comme la saveur du paprika.

Pas très ouvert vers le touriste, ce budapestois, il a encore besoin de se reconstruire ou plutôt de se ressourcer.

Les sources ne manquant pas à Budapest, je gage que le budapestois saura retrouver le sourire européen.

 

Et ce raccourci ... fini dans un plouf divin ... divins ces thermes !   

 

 

  DSC00341.JPG

 

 

(Photos à venir, et développement)

 

Partager cet article
Repost0