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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 18:25

                                      Ma plus belle histoire d'amour c'est vous ...

 

 

Chantait Barbara ...

 

Ah ! qu'il me fût doux ce premier sourire de vous, je vous rencontrais pour la toute première fois, c'était le 14 février. Devant la porte d'entrée, occupant tout le cadre de la porte, vous étiez là souriant, pendant que la neige blanchissait votre paletot beige. Dans toute cette clarté, je ne voyais que vos yeux, vos yeux couleur émeraude, couleur de l'océan. Mes yeux se noyaient dans cet océan, une vague de paix me submergeait, je rejoignais l'origine de la vie, tout ça en quelques secondes.

Je sentais que vous étiez "mon expérience" de finitude, la symbiose de toute chose, le cercle du yin et du yang, la découverte et la connaissance intrinsèque, je sentais que si je m'accrochais à vous, vous formeriez un anneau, et si je m'éloignais trop, vous deviendriez un vaisseau.

 

Je voyais devant ma porte un homme complet et le complément à ma vie.

 

Précédemment, il y a quelques jours tu ne m'avais pas dit : "on se verra après ... après la Saint Valentin, après les fêtes, après ... après ...

Toi, plus fort que le temps et l'espace.

 

Tu ne m'avais pas dit : "on ne force pas la vie ..." (voulant dire : allons-y lentement). Toi, plus fort que les conventions.

 

Tu ne m'avais pas dit : "il faut s'adapter ..."

Toi, plus fort que les contraintes.

 

Ah ! qu'il me fût doux ce premier baiser de vous !

A-t-il été donné baiser aussi doux pour la Saint Valentin ?

... Plus fort que le désespoir, la crainte, le doute.

 

Tu m'appelais chaque jour, midi et soir, à chaque appel mon coeur s'envolait dans un ciel de milliers d'étoiles et résonnaient les "je t'aime" effaçant les temps difficiles.

 

 

 

Ma plus belle histoire d'amour c'est vous ... ...

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 20:23

Poème Zen des Cinq Montagnes

 

  

" Retraite en montagne"

 

Je n'attends ni gloire ni gain

Je reste pauvre sans peine

L'an s'achève et la froidure me prive de compagnie

Mais sous la lune un prunier refleurit pour l'année prochaine.

  

Jakushitsus Genkô

   

DSC01643.JPG

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 21:00

 

Nous marchons côte à côte en silence. 

Sur le plateau sec, les branches coupées entassées forment une sculpture étrange, grise.

Sculpture sur fond de ciel d'hivers.

Ardeche-Silhac001.jpgBrumes et nuages cachés derrière des murs de pierres sèche, de couleur terre de sienne.

Au loin les silhouettes noires des dentelles de sapins.

Nous arrivons dans une gorge encore plus sauvage, toujours dans le silence, la gorge se resserre, soudains deux chiens surgissent de nulle part, deux chiens au poil jaune.

Le temps de quelques secondes chacun hésite et scrute l'autre, ce ne sont que les gardiens du Quai Saint Augustin nous dit-on. Un quai sans fleuve ni rivière, le quai d'un ancien pont sous lequel ne coule plus aucune goutte d'eau.

Vus de plus près les deux chiens jaunes ont des yeux pleins d'amour, ils nous saluent.

Le sentier est sinueux, les cailloux roulent facilement.

Le vent qui se lève fait trembler les coeurs et les mots.

C'est le signal du retour.

 

Derrière le mystère des remparts moussus, le soleil couchant.

Dans les gerbes de fougère, c'est la vie qui frisonne, on entend un ruisseau gargouiller.

D'où vient cette eau vive, magie ou illusion dans le désert du temps ? 

Nos regards brodent des nuages pour la nuit qui tombe.

 

Interlude, étrangère en un étrange pays ... Pas si lointain.

 

 

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 19:16

 

Tapisserie XVè s Chevalier019

 

C'est un pays où le ciel change très vite,

Au frais petit matin un paysage différent, translucide, glacé.

Sans prévenir le ciel s'immobilise,

Une brume d'estampe japonaise s'installe.

Mais surgissant, éblouissant d'énergie,

voici un chevalier d'azur saluant les cimes,

En main un rayon perçant laisse un éclat étincelant.

Quel est ce cortège l'accompagnant ?

De tristes mines, enfilades de fiers drapeaux gris,

Traîtres ou courtisans qui de conquêtes en conquêtes le damoiseau pétrifient.

Mais voici dame neige tout de blanc vêtue, alors tous s'inclinent et posent armes à terre.

 

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 Et de Nico ... Le petit chevalier

 

Je suis le petit chevalier avec le ciel dessus mes yeux

Je ne peux pas me effroyer

Je suis le petit chevalier avec la terre dessous mes pieds

J'irai te visiter.

 

 

Et de Jean Philippe ...

 

Est-ce que je crée le monde ou est-ce que le monde me créait ?

Qu'ai-je à craindre vie et mort quand tout est déjà là en moi

Et tout autour les feux sacrés s'allument ...

 

 

Ciel Jean Phi017

 

 

 

Remerciements à Denis et à Jean Philippe 

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 21:42

 

 

 

 

 

Cartes-de-Tarot-1012.jpg

 

 Des réponses floues,

entre les cartes du "tarot" et la poussière,

ton nom apparaît soudain éphémère.


 

Un Ermite au regard perdu, doux mais ...

Fait-il un pas en avant ou deux en arrière ?

Son chemin semble en effet sans lumière.

 

Rien de bon dans cette rencontre disent les instances,

Encore une fois, la chance elle, ne se montre pas.


Pour un comédien, voici un beau jeu annoncé :

Traîtrise, malheur, piège et mort !

 

Le bon sens populaire dit : nous tenons l'avenir entre nos mains ... ...

Si seulement tu stoppais le Chariot de ton coeur baladin,

Si seulement tu refermais la trappe de ta maison de Fou.

 

Si Dame de Justice veut bien sortir, je l'attends.

Que Soleil et Etoile amène un peu de lumière et de fortune !

 

Le sort en est jetté !

Le Tarot a parlé !

Tirez le rideau !

 

 

 


 

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 20:39

 

DSC01318

 

 Un jour sur un nuage je reviendrai,

 Enfourchant le vent nous irons,

 Pour t'emmener au pays du rêve.


 Comme au temps de l'innocence, nous irons.

 Les étoiles seront autant de haltes dorées.


 Par une mélodie secrète nous irons,

 au petit matin rejoindre le jardin enchanté.


 Au milieu de nulle part, là où tout arrive,


 Un chat miaulera et câlin s'abritera,

                                           Dans le replis de ma robe ajourée.

 

  Au pays du rêve, viens je t'emmène,

  et tu verras, nous oublierons !  


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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 22:11

 

 

 

 

Mon enfant d'Eveil, je te porte depuis la nuit des temps,

Quand tu geins, je ne comprends pas,

Mais je te rassure, je te dorlote.

 

Dans mon gros ventre nourricier tu as ta place.

Tu suscites le bonheur tant espéré,

Tu m'éclaires de l'intérieur comme une pleine lune.

La voici voilée, mais seulement pour remettre en cause le réel !

La voici qui grandit, et toi aussi tu grandis mon enfant d'Eveil ! 

Sereine, sans crainte de l'ombre, laissant passer tonnerres et tremblements,

Du premier au dernier jour non né, tu reviens éclairer.

 

Et c'est dans la nuit, comme s'élève le  reflet de lune sur l'eau calme, qu'apparaît plus grande encore la certitude de ton amour.

   

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  Photo 013 

 

 

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 11:18

 

0145 Varanasi 

 

 

En ce soir de Noël, je serai la rejetée du Bounty !

Je ne pourrai aimer celui au doux sourire,

Je ne pourrai partager le rire de mes enfants chéris.

Je n'irai pas rejoindre mes presques amis,

Alors, j'irai aimer le monde dans un "mani".

 

 

Tombent les souvenirs, de l'abris du temps,

boite de pandore, des clichés noirs et blancs surgissent. 

Les voici costumés dans une danse macabre,

... Les misères de femme, les famines de tendresse,

S'ensuivent  les couleurs des divines vendanges de coeurs à corps perdus.

 

 

Fatigués,  ils arrivent près du Gange, là où émerge le lotus sacré,

Dans ses étamines, le temps enfin se dissout.

Au sommet d'une vague,une barque illuminée passe devant un bucher.

Loin là-bas se trouve le Bounty. 

 

   

Dans le moulin de mon coeur tourne la prière inaudible :

Om Mani Pémé Houng.

 

 

 

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 10:34

De ma fenêtre 

De ma chaumière je regarde le jardin, et là devant juste un carré vert et au centre un magnifique cerisier sauvage aux feuilles couleur grenat. Le jardin est clôturé à gauche par une haie en désordre, à droite par un grillage bas qui marque la séparation de l'ancienne cour de ferme. La ferme n'existe plus mais il reste les vieilles bâtisses construites en cercle autour de la cour, et il reste un air romantique comme celui des récits du XIXème siècle et des nouvelles de Maupassant.

Soudain le paysage s'anime, survient un geai comme un boulet de canon, il se perche sur la haie, jette un rapide coup d'oeil alentours, puis vole directement vers le cerisier et sautille de branches en branches. Posté comme un chef de gare observant le quai, il passe en revue l'état des bourgeons.

 

  2490424726_1c9a3d788a.jpg

Le cerisier rit en douce, murmurant :

"Ce n'est que le mois de mars, toi, le geai tu gardes tes couleurs toute l'année, mais moi l'arbre fruitier, moi j'attends le signal des rayons du soleil au plein zénith, c'est alors que seulement je revêts une parure aussi douce que de blanches plumes ! Quelques jours plus tard, sous la chaleur de l'été,  j'enfile mon costume rouge grenat et je donne mes fruits pour en faire de bonnes confitures. Reviens donc me voir dans quelques semaines mon ami le geai, et je t'offrirai un banquet !"

 

lol

 

Sous la lumière matinale, la rosée scintille sur une toile géométrique tendue entre les tiges d'un vieux chardon tout chaviré. A la sortie de l'hiver

 

 

Sur le carré vert, les étoiles du printemps se dessinent l'une après l'autre,4583914400_6914fbe438.jpg formant une voie lactée pour égayer le jour ! 

 

 

Derrière la clôture deux chevaux dansent, ne s'éloignant jamais l'un de l'autre. Leur longue queue semble valser comme des plumeaux !

 

6680575419_68db6a4c55.jpg

 

 

 

 

 

 

 4642797902_ce831ee38a.jpg

 

 

 

 

 Une mouche bleue se réveille venant on ne sait d'où, le chat la suit du regard sans bouger, la chasse  n'est pas encore au programme ! 

 

  

Voici qu'apparaît un second geai, et c'est à deux qu'ils chantent une romance construisant un nid sur le cerisier.         

 

 

Certains soirs, à l'heure où les oiseaux chantent tant et tant, on peut sentir le souffle vivifiant de l'éternel recommencement ... Le souffle du printemps. 

 

 

 

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 19:24

 

 

 

Même dans les retranchements des extrêmes de notre espèce : l'Humanité,

la lumière est là qui survole ici et là.

La lumière survole l'abandon, la pauvreté, l'indifférence, les ravages, les tortures, les vices ; survole aussi la générosité, l'honneur, la dignité, le respect, la connaissance, l'amour, la fraternité, la joie.

 

Parfois se produit une étincelle dite "divine", elle éblouie l'âme sensible.

Dès lors cette âme véhicule la lumière.

Parfois, une brise légère emporte cette âme vers une terre inconnue ... ...

Et la voici au petit matin, dans les rues du Caire.

L'âme distribue sa lumière.

L'incertitude pourrait la mettre en danger, mais l'amour est son rempart.

La méfiance ne peut l'empoisonner car elle se meut dans la tolérance infinie.

 

Cette âme vole si haut, si haut ! Elle va extirper, aspirer les âmes soeurs du plus profond des enfers.

L'esprit est plus fort que la matière, alors elle transforme les ordures du Caire en de beaux champs fertiles afin que reviennent les sourires des enfants, des femmes, des hommes,  et que l'amour répandu agisse en médecine arc-en-ciel.

 

La voici cette âme survolant la France, elle s'étonne disant : "Oh ici l'or a rendu les coeurs durs ! quelle ordure !"

Elle voit des âmes sombres, se traînant d'un matin laborieux au vertige du soir pour des dieux appelés Temps et Faire, chaque jour des âmes se sacrifient sur l'autel de l'urgence. Sous la loi du vite fait / bien fait, les gestes mènent à l'addiction, l'addiction voile la face, use la raison.

Alors des regards ternes se croisent, se toisent.

Les âmes sombrent dans le désespoir.

 

Voyant cela, Elle, Emmanuelle, prend la plume comme une arme, et elle clame : "yala, yala !", de l'ombre à la lumière il n'y a qu'un pas ! Et elle trace le chemin. 

 

 

----------                                   joli camaieu de fleurs - floue

 

 

 

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